En me promenant dans mon quartier,
Nous allons commencer par notre petite mairie de quartier, toute discrète dans son renfoncement. En face la mairie, ou presque, des boutiques: l'auto-école, informatique, la fabrique d'espadrilles, la petite échoppe de réparations et vente de téléphones. En suivant le trottoir côté mairie, mes opticiennes préférées, que je salue tous les jours, épicerie, onglerie, pizze au feu de bois authentiques et excellentes. Que du vrai dans cet antre de chaleur: gentillesse, sourire, accueil. De la bonté qui fait chaud au cœur, comme si le four ne suffisait pas !! Plus haut, en remontant vers Château Gombert, un supermarché, pas très grand.
En continuant la promenade, une placette, son bar, son église. Plus loin, nous sommes déjà en plein centre, boulangerie, boucherie, fruits et légumes, coiffeur....tout ce qu'il faut, qualité et gentillesse comprises. En face, la pharmacie, et plus loin divers commerces ainsi que l'école primaire publique. Plein d'autres trucs dans mon coin de Marseille..........
Vous l'avez compris, je suis très bien dans mon quartier qui, historiquement, est un quartier arménien.
Quand je suis chez moi,
Je vaque à diverses occupations: vous avez vu mon CV, et, comme beaucoup de fainéants de retraités, le soir en général, vers 19h30-20h, télé, ma chérie et moi. Pour les infos, je regarde seulement les chaînes publiques. Pourquoi me direz-vous ? Juste parce que, pour moi, et pour les infos, ce sont les moins pires et parce que je suis un farouche défenseur des services publics. Cependant, la façon dont les chaines publiques traitent les infos, c'est déjà pas terrible, mais alors la clique CNews, C8, BFM et j'en passe, ce sont , avec des nuances entre elles, vraiment les amis des patrons les plus réacs de chez réacs. Et les chaînes publiques là-dedans ? Elles, ce sont, depuis toujours, les supports des gouvernements et cela s'accentue avec le système Macron. Ces chaines n'émettent jamais un commentaire, aucune opinion, aucune réaction face aux évènements, juste un froid récit des faits, sans émotion, sans empathie, sans prospective, sans perspective autre que justifier, sans le dire, l'action du pouvoir en place......Exemple: les inondations à répétition dans le monde entier et particulièrement chez nous. Nos gouvernants n'auraient-ils pas dû nous annoncer un gigantesque plan sur x années pour remédier à ces catastrophes et en atténuer les effets ? des mesures écologiques d'abord, de reconstruction, de protection de l'habitat, de reboisement, et mille autres choses dont les spécialistes parleront bien mieux que moi. Le rôle des chaînes publiques devrait être de mettre cette incurie en évidence, mais non, je suis aux ordres, je souris et j'obéis. Sauf que les moyens financiers, ce sont nos deniers. Nous avons le droit à la parole et à l'exigence. Nos élus sont nos obligés et pas l'inverse.
Ce que j'entends, ce que je lis, ce que je vois, ce que je comprends
J'entends, je lis, je vois beaucoup de choses, je veux dire aux plans économique, politique et social. Mais il me semble que tout cela est mêlé, mélangé, trituré, de sorte que nous avons l'impression de ne plus rien comprendre à des sujets qui pourtant nous touchent de près, de très près même puisque c'est juste notre vie. Notre porte monnaie, nos revenus, notre habitat, les études de nos enfants, petits enfants, ce que nous allons manger à midi, ce soir, demain, ce mois-ci, le loyer, les traites, la logique du truc, il semble que ce ne soit pas pour nous..... j'en passe, nous y reviendrons.
Perso, ce qui me paraît clair, mais le débat est ouvert, c'est que c'est l'économie qui nous dirige. En effet, sans l'économie, pas de revenus, pas d’échange, pas de relations humaines, bref, l'âge des cavernes. Et donc, le politique, toujours avis perso, ce sont des gens que nous chargeons, par les élections, de gérer tous les facteurs de notre vie plus ou moins en dehors de l'entreprise pour que le pays fonctionne. Et quand j'écris "le pays", j'abuse. Comme nos politiques. En fait, pour eux et le patronat, le pays, notre nation, nous, nous sommes une entité destinée à produire des richesses ( ça s'appelle le PIB ) et eux organisent ce que notre Président préféré appelle le ruissellement. C'est un peu leur manie de trouver des mots doux pour cacher la réalité de nos vies. Alors, quand je vois que ce ruissellement se fait en réalité à l'envers, j'avoue que cela me hérisse un peu le poil. Ce que je comprends, c'est que ce monde est profondément injuste.
Je n'ai pas du tout l'intention de faire ici le moindre cours d'économie, de politique ni de tenter la moindre leçon de vie, de morale ou je ne sais quoi. J'en suis bien incapable. Juste dire, écrire ce que je vois et pense de ce monde. Pourquoi aujourd'hui me demanderez-vous ? Parce que, aujourd'hui, nous sommes très près de la guerre, d'une guerre mondiale: nous avons déjà l'Ukraine, en Europe, le Moyen-Orient avec Israël et la Palestine, des guerres en Afrique.. et, sûrement, j'en oublie. Mais je ne suis pas là pour cartographier les guerres de notre planète. Juste essayer de comprendre ce qui nous arrive.
Et puis, ce souffle diabolique venu de la lointaine Amérique, ces propos terrifiants de la blondasse récemment élue, qui veut s'approprier le Groenland, le Canada, le Golfe du Mexique, faire de la Palestine une Riviera en déménageant ses habitants, exploiter les mines de métaux rares d'Ukraine, qui licencie du jour au lendemain des milliers de travailleurs d’État, des milliers de chercheurs, qui limoge tous les procureurs anti-corruption, qui interdit des mots tels que "femme", " genre", c'est cela qui fait que aujourd'hui, je m'y mets. Non sans quelque appréhension d'ailleurs. Pas "peur" des censeurs de tout poil, non, peur de ne pas aider assez.
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